Data / Ora
15/03/2024
17:30 - 19:00
Luogo
Aula Magna Sant'Anselmo
Que dire de neuf après plus de cent ans de gloses assidûment consacrées à Mallarmé ?
Dans son ouvrage L’homme poursuit noir sur blanc (Classiques Garnier, 2022), divisé en cinq chapitres aux titres et intertitres suggestifs qui empruntent à « l’imagerie
mallarméenne »,Federica Locatelli conduit une analyse méthodique et rigoureuse d’un certain nombre depoèmes cruciaux, en invitant à revenir au texte et à sa matérialité.
En effet, « abstraction »ne signifie pas « désincarnation » : au fil des analyses, l’auteure de l’ouvrage nous montre comment Mallarmé s’efforce de construire patiemment un objet esthétique qui soit unobjet de jouissance tout à la fois poétique et critique, offert à son public. L’expérience poétique de Mallarmé, figure centrale de la deuxième partie du XIXe siècle, estpassée à travers l’influence de Baudelaire ; puis il a éprouvé le besoin de poursuivre unepoésie purement intellectuelle qui soit inaccessible aux profanes, dont le but est celui dedécouvrir la véritable essence des choses et d’écrire le livre par excellence. Sa poésie offreà ses lecteurs l’expérience d’un voyage initiatique, à la fois intime et universel, ambitieux etstimulant.
Interventions de :
Teresa Grange, déléguée rectorale aux relations internationales
Federica Locatelli, auteure du livre et professeure de l’Université de la Vallée d’Aoste
Marisa Verna, professeure de l’Université Catholique de Milan
Fabio Scotto, professeur de l’Université de Bergame
L’événement, sous l’égide de la Chaire Senghor de la Francophonie, fait partie des Journées de la Francophonie.
Entrée libre.